La gymnastique rythmique (GR) est un sport proche de la danse classique et de la gymnastique. L'appelation GRS, pour gymnastique rythmique et sportive, est encore utilisée aujourd'hui; bien qu'elle ne soit plus officielle depuis 1998.
Cinq engins sont manipulés pendant les enchaînements : la corde, le ruban, le cerceau, le ballon et les massues.
En compétition, un ou deux des cinq engins peuvent être utilisés dans un même enchaînement. Il existe également des enchaînements sans engin : en mains libres.
C'est dans les années 1940, au sein des clubs de l'URSS, que la GR se développe. La Russie reste très présente sur les podiums aujourd'hui.
La discipline devient une épreuve olympique l'année suivante lors des JO de 1984 en catégorie individuelle et lors des JO de 1996 pour les ensembles.
En compétition, chaque enchaînement est noté par des juges selon la chorégraphie, l'adresse et le degré de difficulté.
La chorégraphie doit être aussi variée que possible, c'est-à-dire utiliser les changements de niveau, d'énergie, de direction, de déplacements et mettre en œuvre tous les groupes corporels et maniements possibles : mouvement en huit, circumductions, lancers, échappés, roulés, etc. Un enchaînement contient aussi des sauts, des pivots, des piqués et des ondes et souplesses.
Des points peuvent être perdus en cas de chutes d'engin, maniements incorrect de l'engin, bras non tendus, perte d'équilibre, désynchronisation, etc.
En France, on dénombre six fédérations proposant la pratique de GR en compétition. A Châteaubriant nous faisons partie de l'UFOLEP : Union Française des Oeuvres Laïques d'Education Physique.